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Les coulisses d'une découverte majeure en Gestion des Ressources Humaines. Retour sur le concept de boundaryless career en compagnie de Michael B. Arthur / Biet...
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Michael Arthur est professeur à l'Université de Suffolk à Boston (USA). Il livre dans cette chronique une leçon subtile sur la manière d'élaborer une contribution innovante dans un champ au corps de savoir bien établi. Il décrit comment il est parvenu à régénérer la théorie des carrières au tournant des années 90. Sa solution a été de "penser large". Dans son cas, penser large signifie d'abord envisager le lien entre l'individu et l'organisation non pas tel qu'il était dans un passé plus ou moins mythifié ou tel qu'il devrait être idéalement, mais tel qu'il est effectivement. Il a su pour cela se saisir des signaux émis par l'économie du savoir alors naissante. L'exemple de Michael Arthur rappelle s'il le fallait l'intérêt pour les chercheurs en sciences de gestion d'initier, d'entretenir, de développer des discussions étroites avec les entreprises malgré les incompréhensions mutuelles fréquemment déplorées. Penser large signifie également à ses yeux s'affranchir des frontières disciplinaires pour mieux secouer les dogmes et bousculer les grilles d'analyse traditionnelles. Cette posture l'a conduit à inscrire ses recherches dans une réflexion plus ample où se côtoient, se confrontent, se heurtent psychologues, sociologues, stratèges et tenants de l'économie des ressources. L'émergence du concept de boundaryless career il y a maintenant vingt-cinq ans était à ce prix. Quelques références bibliographiques. Pas de chiffres.
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